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Soyez vigilants si vous recevez mails et SMS

Par Xavier Martinage - Publié le 24/03/2025

Si vous êtes bénéficiaire de la retraite complémentaire Agirc-Arrco, méfiez vous des communications que vous recevez. Des escrocs mènent une campagne de phishing visant à récupérer vos données personnelles.

Prudence ! Les escrocs agissent dans tous les domaines et aucun Français n’est désormais épargné.

Dernière arnaque en date : une campagne de phishing visant les bénéficiaires de l’organisme de retraite complémentaire des salariés du privé, l’Agirc-Arrco. Comme l’explique le site Merci pour l’Info, des aigrefins mènent une campagne frauduleuse à travers des «SMS, appels ou e-mails frauduleux». Les escrocs utilisent en effet le logo, le nom et les coordonnées de l’organisme ou vous appellent afin de récupérer vos données personnelles. Apparue en début d’année, cette escroquerie avait déjà été évoquée par ICI, qui précisait que les individus malveillants demandaient de mettre à jour rapidement vos coordonnées sous peine de ne plus toucher votre pension de retraite. Evidemment, cela est faux et l’Agirc-Arrco tient à alerter : «Aucun collaborateur de la Fédération ou des institutions de retraite complémentaire ne vous demandera le versement d’une somme d’argent ou les coordonnées de votre carte bancaire», précise-t-elle.

Les vérifications à effectuer pour éviter les arnaques  :

Sur son site internet, le régime de retraite alerte encore : «Tous ces agissements ont vocation à récupérer vos données personnelles notamment dans le but de vous extorquer de l’argent.» Si les escrocs visent les bénéficiaires des complémentaires retraites, c’est que les personnes âgées sont les plus vulnérables aujourd’hui. Ainsi, l’organisme demande la plus grande prudence et conseille de procéder à des vérifications, en particulier l’adresse de l’expéditeur (si vous avez reçu un SMS ou un email).

Il ne faut pas non plus cliquer sur un lien envoyé via ces canaux de communication, ni répondre et encore moins transmettre des données personnelles ou bancaires.

Enfin, si vous avez un doute, vous pouvez consulter le site Cybermalveillance.gouv.fr. En cas d’usurpation d’identité, changez vos mots de passe rapidement, déposez plainte et effectuez un signalement en ligne sur la plateforme Pharos. Selon la Fondation de France, 800 000 personnes, de plus de 75 ans, sont victimes d’abus de faiblesse en France chaque année.